Sources:

Échiré. — Château de Coudray-Salbart (7 vues) ; église (1 vue).

Date :[1930-1972]

Cote :24 Fi 32/46

Contexte :FRAD086 – fonds René Crozet (1896-1972) : photographies d’archéologie et d’histoire de l’art. > Art et archéologie de la France > Département des Deux-Sèvres


http://www.richesheures.com/abonne/visite-3d/03coudray/

https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38081561z

http://corpus.enc.sorbonne.fr/actesroyauxdupoitou/tome12/1555

Mai 1475

Rémission octroyée à Jean de La Courtière le jeune, demeurant à Allonne, qui, étant détenu prisonnier à Parthenay, sous l’accusation d’avoir, avec quatre jeunes compagnons, fait violence à Jeanne Girard, connue pour être la maîtresse d’un prêtre nommé Antoine Gonu, dudit lieu d’Allonne, avait trouvé moyen de s’évader et était allé faire le service qu’il devait au roi dans la compagnie de Jean Raymond, capitaine du Coudray-Salbart.

  • B AN JJ. 195, n° 1449, fol. 330
  • a P. Guérin, Archives historiques du Poitou, 41, p. 16-21

1 Cette famille de la Gâtine est connue, bien que l’on ne possède sur son compte que fort peu de renseignements. (Cf. Beauchet-Filleau, Dict. dés familles du Poitou, nouv. édit., t. II, p. 695.) Jean de La Courtière est mentionné dans le procès-verbal d’information et prisée de la valeur et du revenu annuel des terres, seigneuries et châtellenies de Secondigny, de Béceleuf et du Coudray-Salbart, fait par Guillaume Ripaut, clerc de la Chambre des Comptes, en vertu des lettres de commission à lui adressées le 14 juin 1460, parmi ceux qui accompagnèrent dans sa visite des lieux, le commissaire du roi. (Arch. nat., R1 207, reg. non folioté.)

2 Le registre cité dans la note précédente ne donne pas le nom du capitaine du château du Coudray-Salbart. D’ailleurs, un acte publié dans notre t. XI (Arch. hist. du Poitou, t. XXXVIII, p. 31) nous apprend qu’en 1465, et antérieurement, le capitaine était Louis Chasteigner. Jean Raymond, écuyer, seigneur de « Riberoix » (sans doute Riberay ou Ribray, paroisse de Saint-Liguaire), était, par conséquent, le successeur de celui-ci. Sur ce personnage et sa famille, nous en sommes réduits aux conjectures. Était-il fils ou parent à un autre degré de Jean Raymond, écuyer, capitaine de Frontenay-l’Abattu en 1435, panetier du dauphin Louis, l’un des fauteurs de la Praguerie en Poitou, complice de Guy de La Rochefoucauld, sr de Verteuil, dans sa rébellion, qui obtint des lettres d’abolition au mois d’avril 1446. (Cf. notre t. VIII, Arch. hist. du Poitou, t. XXIX, p. 328, 367,) Vraisemblablement, il était de la même famille que Jean Raymond, écuyer, seigneur de l’Etortière (psse de Soudan), qui rendit aveu et hommage au seigneur de la Barre-Pouvreau, le 8 mars 1449, et en 1457 à cause de Marguerite Pouvreau, sa femme, pour l’hôtel de la Territière, près Coutières (A. Richard, Arch. du château de la Barre, t. II, p. 97 et 250). Le procès-verbal de Guillaume Ripaut constate que, depuis plusieurs années, les capitaines du Coudray-Salbart percevaient les revenus de la châtellenie, et il donne une curieuse description de cet important château féodal et de ses dix-huit tours, « dont les magnifiques ruines, dit M. Ledain, qui reproduit cette description, se dressent encore sur les bords de la Sèvre ». (La Gâtine historique, Paris, Claye, gr. in-4°, 1876, p. 92 et suiv.)