Les travaux professionnels 1968 – 2000

1968 – Premières restaurations, courtine Nord 

Reprise d’une maçonnerie par l’Entreprise Dagand (ACMH : M. Dorian / ABF : M. Doray) sur l’intérieure de la  courtine Bois-Berthier / Tour Double sur l’élévation intérieure donnant sur le fossé primitif du château. Les travaux professionnels ont comblés une brèche ainsi qu’a permettre l’étanchéification de la voûte de la gaine, contre la Tour de Bois Berthier.

Sources : Dossier MH, DRAC, plan, coupe et relevé pierre à pierre de la portions des murs refaits sur le mur sud de la gaine.  A cela, s'ajoute le travail d'architectes parisiens (photos et plan), fonds S.A.L.B.A.R.T qui viennent enrichir notre connaissance de l'état initial de l'édifice.

1971 – Projet de reprise de la brèche Courtine Sud

Le projet porte sur la remise en état d’une partie de la courtine Moulin / Grosse Tour. Reprise de la baie géminée, de l’archère voisine et de la fente de celle qui apparaît au-dessous (sur l’élévation extérieure de la muraille). 

1971 – Projet Escalier « de » Bois / Grosse Tour –

Vues de l’accès à la Grosse Tour avant et après la pose de l’escalier en bois. La porte se trouve à 6 mètre de hauteur par rapport à l’actuel sol de la haute cour.

Vue de la grosse Tour avec son nouvel accès
Vue de la Grosse Tour avant les travaux professionnels

1972 – Reprise en 1972 du Rempart Sud ‘Baie Géminée », Bases des murailles

Reprise de bases de tours et de murailles [par les douves] (Tour du Moulin, Grosse tour, Tour double). source : Marie Pierre Baudry

Les recherches en archives effectuées dans les fonds photographiques et média nous permettent de voir qu’en 1900, 1920 et 1965 environ un linteau est présent dans la brèche. 

Voici les relevés pierre à pierre non redressé issue de photographies avant les travaux et post travaux.

  • Nous avons mis en évidence les parties manquantes et les parties remplacées par cette campagne.
  • La comparaison des vues 1910 environ et 1965 nous montre une très forte dégradation du parement en dessous de la brèche. Cette dégradation est-elle liée à une campagne d’arrachage du lierre ou au ravinement des joints par l’eau de ruissellement provoquant le descellement des pierres de parements.
  • Nous manquons de fonds datés, mais nous observons bien une campagne de suppression du lierre sur les cartes postales et photos datées.

En complément, les travaux professionnels vont aussi permettre dans une autre campagne la reprise de la base du mur, l’emprise de la restauration semble plus importante qu’indiquée, à l’analyse de la carte postale.

La vue de ci-dessous est intéressante au titre de la couverture de la niche en plein cintre, mais aussi sur son aspect de la courtine, en 1894 un pan de la courtine existe mais qui est depuis disparu.

Courtine Tour du Moulin / Grosse Tour avant les travaux professionnel
Courtine Tour du Moulin / Grosse Tour avant les travaux professionnel

Ci-dessous l’aspect de la restauration après 30 années.

Cette image est couverte par un copyright – Flickr

Les travaux de l’INRAP en 2013, confirme nos conclusions à l’aide de l’infographie suivante.

Travaux Inrap

Une dizaine de volontaire sont là depuis le 14 Juillet 1973, dont 2 élèves d’Echiré : Pascal Giraud et Yves Coirrier(*).

Sources : 
http://chatry.free.fr/  
http://recherche-archives.vendee.fr 
https://www.pop.culture.gouv.fr

Sources : * Le courrier de Niort en date du 27 Juillet 1973

1973-1974 – Les travaux de consolidation de la partie haute de la « Tour St Michel »

L’opération de consolidation du sommet de la Tour Saint-Michel est assurée par des travaux professionnels après l’effondrement des parements de la terrasse (Mr Doray ABF).

Vue de la tour Saint michel et cour interieure avant les travaux professionnel
Source : Base Mérimé

Un décapage entrepris (sans surveillance archéologique) permet une reprise du parapet et ménager une bonne étanchéité jusqu’à l’intrados de la voûte de la salle supérieure : protection par dallage en béton maigre et chape étanche.

La restauration du parapet par l’Entreprise Dagand se réalise sans étude préalable et sans relevé. (il semble en partie restitué).

Sources : des coupures de presse et le fond photographique nous permettent de savoir précisément l'état avant restauration.  A cela, s'ajoute le travail d'architectes parisiens (photos et plan) qui viennent enrichir notre connaissance de l'état initial de l'édifice.

1976 – Consolidation du Rocher / Tour du Moulin – Reprise du Parement / Partie Haute – Reprise du Parement entre Tour du Moulin et Grosse Tour

Plusieurs ateliers sont pris en charge par des entreprises :
la consolidation du rocher à gauche de la tour du Moulin
la reprise du parement en partie haute
la reprise du rempart entre la tour du Moulin et la Grosse Tour jusqu’à la droite de l’éperon.
Ces travaux professionnels bénéficient du soutien de la Fondation pour l’Art et la Recherche.
Entreprise Dagand
A cette date l’escalier en bois de la Grosse Tour qui était en projet en 1971 est posé.
Source : Coupure de presse non datée, mais entre septembre et octobre 1978 au dos de celle-ci il y a mention de l’élection du nouveau pape (successeur de Paul VI). Donc, en septembre 1977, la réfection de l’archère de la Tour du Moulin est faite. (dans l’article il y a une photo de l’archère restaurée)

1978 – Restitution Archère Est Niveau 1 de la tour du Moulin

Restitution complète de l’archère Est AXXX du niveau 1 de la tour du Moulin par Entreprise Dagand.

1979 – ENSOA Saint-Maixent

Le conservateur régional de l’archéologie, M. PAPINOT, demande à ce que les travaux de débroussaillage effectués par l’ENSOA sous l’autorité du Général HOUDET restent superficiels et ne portent pas atteinte aux couches archéologiques.

1980 – Tour du Portal

1980 – Aménagement
Installation de vantaux de bois pour fermer la Tour du Portal.
Visite du professeur André Debord, qui conseille un suivi archéologique des vestiges découverts au cours des travaux.
Source : MPB

1981 – Chantier de restauration
La restauration de la tour du Portal est réalisée par l’entreprise SOPOREN. (architecte : M. Bonnard) En raison de l’état de la très forte dégradation du sommet de la tour, afin d’assurer l’étanchéité jusqu’à l’intrados de la voûte, un décapage de celle-ci en son sommet et une reprise de parements son réalisée.
Source Bulletin archéologique du C.T.H.S., nouv. sér., Antiquités nationales, fasc. 23-24, p. 137-212, Paris, 1991. + MPB

1982 – Arrêt du chantier de restauration et conséquence
Arrêt des travaux sur la tour du Portal, faute de crédits. Ces travaux n’ont jamais été achevés. La tour est restée plusieurs années avec une simple bâche en son sommet.
C’est le chantier de jeunes bénévoles REMPART, qui doit assurer l’évacuation des déblais jetés du haut de la tour.
Source Bulletin archéologique du C.T.H.S., nouv. sér., Antiquités nationales, fasc. 23-24, p. 137-212, Paris, 1991. + MPB

1988 – Tour du Moulin

Etaiement en urgence du pan de courtine sud coté cour intérieur [morceau contre la Tour du Moulin].

1995 – Grosse Tour

Remplacement de l’escalier de bois de la Grosse tour (à l’identique) par le menuisier Thonneau à l’identique de celui des années 1970